La voiture hybride fonctionne en même temps avec une motorisation électrique et thermique. À cet effet, elle est rechargeable comme les 100 % électriques. Elle marche également avec du carburant. Un ordinateur arbitrera le passage à la batterie ou au moteur thermique lorsque certaines conditions sont remplies. La mécanique recharge progressivement les piles grâce à l’énergie cinétique.

Le fonctionnement du véhicule hybride

Le véhicule hybride permettra de rouler plus propre sur les longs trajets. Le moteur électrique est chargé d’assurer les courtes distances. Quand son autonomie est épuisée, le moteur thermique prendra le relais. Les accumulateurs sont alors rechargés automatiquement grâce à la rotation des roues. Ce phénomène physique produit l’énergie cinétique.

Le passage vers le moteur électrique se passe mécaniquement lorsque le conducteur décélère sur la route. Il peut alors compter sur le bloc électrique lors des embouteillages. Par contre, la batterie doit avoir une quantité de charges propice à ce changement. En accélérant, le moteur thermique est celui utilisé. En effet, les motorisations électriques proposent des puissances chevaux largement inférieures au propulseur. À titre indicatif, la vitesse de croisière atteint 120 km/h avec un bloc électrique.

Les piles incorporées sur un véhicule électrique sont de petites dimensions par rapport au 100 % électrique. Dans le cas contraire, la voiture hybride ne pourra pas accueillir l’autre type de moteur dans sa carrosserie. Leurs capacités varient de 1,3 kWh à 17 kWh. Les dernières générations d’hybrides jouissent d’une autonomie permettant de parcourir près de 50 voire 60 km.

La puissance de recharge nécessaire

Le conducteur devrait regarder la fiche technique du véhicule afin de déterminer la puissance maximale de charge tolérée. La chose à savoir est que les puissances supportées varient selon le modèle et la référence du véhicule.

En disposant d’une capacité de batterie avoisinant 8,8 kWh, une borne de recharge fournissant une puissance de 3,4 KW sera indispensable. La même recommandation est à appliquer sur les véhicules de 9 kWh.

D’une manière générale, les véhicules hybrides ne peuvent pas être alimentés au-delà de 7,4 kW. Il est donc inutile de penser à des bornes de recharge de 22 kW ou les recharges rapides en DC. Une autre option consiste à employer les prises renforcées dont la puissance délivrée monte jusqu’à 3,2 kW. À titre informatif, les prises domestiques confèrent seulement 2,3 kW.

Le temps de recharge se situe généralement entre 4 et 6 heures. Une capacité de 9 kWh demandera par exemple un branchement de 4 heures avec une wallbox.

Le câble de recharge du véhicule hybride

Une autre information à savoir est que le véhicule hybride ne nécessite pas obligatoirement une charge complète. Comme précédemment expliquée, une partie de l’autonomie sera apportée par les roues. De ce fait, la durée de recharge peut être revue à la baisse. Il est donc envisagé d’écourter la charge de 1 à 2 heures.

Le conducteur considèrera également les types de prises visibles sur son hybride avant d’acquérir une borne de recharge sur le marché. Il doit encore connaître le point de charge adéquat.

Les constructeurs permettent aux automobilistes d’employer deux types de câbles lors de l’opération. Il est possible de rencontrer sur les véhicules des cordons de type E/F. Dans ce cas précis, le propriétaire du véhicule ne sera pas obligé d’acquérir des bornes de recharge. Il se fiera juste à sa prise domestique ou le Green’Up.

L’autre support de recharge se prédestine uniquement aux bornes de recharge. Il s’agit d’une prise type 2 en courant alternatif (AC). Il est monophasé. L’intensité électrique peut être de 16 ou 32 A. Le 16 A limitera la puissance de recharge à 3,7 kW. Si le conducteur espérait monter à 7,4 kW, il privilégiera les bornes 32 A.

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